mercredi 24 septembre 2008

link

http://jg69.blogspot.com/2008/08/video-inside-burma-land-of-fear.html

To watch the documentary "Inside Burma: Land of Fear"

vendredi 8 août 2008

Mourning period

We are mourning for the 20th anniversary of 8-8-88 uprising in Burma.
We are mourning for the ones who sacrificed their lives for the belief in freedom, justice, hope and democracy.
We are mourning for all that we have been losing for years.

vendredi 1 août 2008

Toute personne désapprouvant les jeux olympiques de Pékin pour quelque raison que ce soit est invitée et encouragée à participer à cet événement

devant l’ambassade de Chine

11, avenue Georges V

75 008 Paris, France

8-8-2008 14h08

Anybody not happy about Beijing Olympic for any reason is invited and encouraged to join this event in fornt of the Chinese Embassy in Paris at 14:08 on 8th August 2008.

WHY DO WE DO THIS?/POURQUOI FAISONS NOUS CELA?

We are a group of self-imposed exiled Burmese artists and students as well as sympathizers of Burma based in Europe.
We strongly encourage everyone sympathizing Burma and anyone not happy about Beijing Olympic 2008 to participate in this collective mooning event in front of the Chinese Embassy-Paris on 8th August 2008 at 2:08 PM which is the official opening hour of Beijing Olympics in China.

Our sole aim is to inform the world that we are not at all happy with the Beijing Olympics 2008 because of China's policies towards BURMA. In addition, we support the liberation of Tibet and denounce the ignorance policies of China towards Sudan, and many other developing countries, and also towards China itself and Chinese people.

Nous sommes un groupe regroupant à la fois des artistes et étudiants birmans qui ont choisi l'exil et des sympathisants de la Birmanie basés en Europe. Nous encourageons vivement tout sympathisant de la Birmanie et toute personne désapprouvant les jeux olympiques de Pékin 2008 à participer à l'événement "Mooning" (exposition de ses fesses en signe de protestation) qui se tiendra devant l'ambassade de Chine à Paris le 8 août 2008 à 14h08, heure officielle d'ouverture des jeux olympiques en Chine.

Notre seul but est d'informer le monde que nous désapprouvons la tenue des jeux olympiques de 2008 à Pékin du fait de la politique menée envers la BIRMANIE. De plus, nous soutenons la libération du Tibet et dénonçons la politique d'ignorance de la Chine envers le Soudan et bien d'autres pays en voie de développement, et, en définitive, également celle envers la Chine et les chinois.

CALL FOR COLLECTIVE PROTEST / APPEL A PROTESTER COLLECTIVEMENT

YOU ARE KINDLY REQUESTED TO SPREAD THIS INFORMATION TO AS MANY PEOPLE AS POSSIBLE.

PRIERE DE DIFFUSER CETTE INFORMATION LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE.

CALL FOR COLLECTIVE PROTEST

dimanche 10 février 2008

ACTUALITES: La junte annonce un référendum sur la Constitution et des élections législatives

La junte militaire vient d’annoncer ce samedi 9 février 2008 qu’un référendum pour adopter le projet de Constitution aura lieu en mai 2008, suivi en 2010 par des élections législatives multipartites. La rédaction de ce projet s’était close le 3 septembre 2007 après 15 ans de réunions irrégulières.

C’est la première fois que la junte fixe un calendrier pour les étapes de « la feuille de route en sept points pour une transition vers la démocratie » présentée en 2003.

Or cette annonce surprise doit être prise avec précaution. Ne serait-elle pas un moyen pour gagner du temps et calmer la pression venant à la fois de l’intérieur et de la communauté internationale ? Car comme à son habitude, la junte adopte une attitude pleine de contradictions en annonçant des élections libres après avoir réprimé violemment les manifestations de septembre 2007 ; tout comme après ces manifestations elle a nommé un officier de liaison pour engager une réconciliation avec l’opposition tout en poursuivant les arrestations et restreignant encore davantage les libertés individuelles.

Rappelons en effet que le projet de constitution a été rédigé par des membres exclusivement nommés par la junte et que le parti d’opposition (LND) a boycotté ce processus en signe de protestation contre la détention d’Aung San Suu Kyi. Ainsi, ce projet de constitution attribue aux généraux un rôle prépondérant dans l’administration du pays et empêcherait Suu Kyi de se présenter à une fonction élective du fait qu’elle a été mariée à un étranger. De plus, l’opposition se trouve en position de grande faiblesse en ce début d’année 2008 : selon Amnesty International, quelque 700 personnes ayant manifesté en septembre 2007 ont rejoint les 1 150 prisonniers politiques de Birmanie.

Dans ces conditions, il n’est donc pas surprenant que l’opposition reste sceptique, s’étonnant également que les dates des élections législatives soient fixées avant même que les résultats du référendum pour ratifier la constitution ne soient connus.

dimanche 30 décembre 2007

PRESENTATION GENERALE DU PAYS

La Birmanie, aux frontières de l’Inde et du Bangladesh au nord-ouest, de la Chine au nord (province du Yunnan), du Laos au nord-est, et de la Thaïlande à l’est, se situe au cœur de l’Asie, à l’interface des mondes indien, chinois et indochinois. Le pays compte plus de 50 millions d’habitants, majoritairement bouddhistes (environ 80%), et regroupe près de 140 ethnies ou sous-ethnies, parlant plus de 110 langues et dialectes, vivant sur un tiers du territoire, principalement dans les régions montagneuses qui forment un fer à cheval autour du pays. Le territoire birman est vaste comme la France et le Bénélux réunis (soit 676 579 km2), et est divisé en sept divisions et sept états. Ses côtes s’ouvrent sur le golfe du Bengale et la mer d’Andaman. Le fleuve principal, l’Irrawaddy, traverse le pays en son centre et termine son parcours en un large détroit près de Rangoun, la capitale jusqu’à fin 2005. Le fleuve Mékong sert de frontière sur une courte distance avec le Laos.

Un décryptage historique de la Birmanie permet d’éclairer le contexte dans lequel la société birmane évolue aujourd’hui. Au temps des différents royaumes, l’histoire montre la façon dont les Bama, ethnie birmane majoritaire, ont su s’imposer face aux Môn, Rakhine et Shan, ethnies faisant partie des huit groupes principaux, comptant en plus les Chin, Kachin, Karen et Kayah. La situation des ethnies en Birmanie est complexe, du fait de sa diversité et de leur opposition constante au pouvoir central, rébellion qui s’est manifestée à partir de l’indépendance, par le biais de groupes armés dans les régions périphériques du pays.

Le pays, colonisé par les Britanniques, accède à l’indépendance le 4 janvier 1948, négociée par le général Aung San, héros national, assassiné en juillet 1947 avec six de ses pairs. Un régime parlementaire est alors instauré, et des élections mènent U Nu à la fonction de Premier ministre. Impuissant à réaliser l’unité du pays, il fait alors appel à l’armée et à son chef, le général Ne Win, qui exige les pleins pouvoirs, tout en s’engageant à rendre le pouvoir après de nouvelles élections, dès qu’il aurait rétabli l’ordre.

En 1960, les élections promises ramènent U Nu à la tête du gouvernement. Mais les clans politiques s’affrontent et le général Ne Win s’approprie le 1er mars 1962 le pouvoir définitivement. Il jette U Nu en prison, forme un conseil révolutionnaire, abolit la Constitution de 1947, ferme les tribunaux et interdit les partis politiques, hormis le sien, le Burmese Socialist Program Party (BSPP).

En 1985 puis en 1987, le régime procède à deux démonétisations successives qui provoquent en 1988 un mouvement étudiant protestataire, conduisant notamment à l’instauration de la loi martiale. Mais la contestation s’élargit au fil des mois, et les manifestations massives finissent par être réprimées dans le sang. Il est impossible de connaître le nombre réel de victimes, on parle d’au moins 3 000 personnes. C’est à ce moment qu’Aung San Suu Kyi, fille d’Aung San, entre sur le devant de la scène politique birmane, afin de ramener le calme, et guider le pays vers l’unité nationale et la démocratie. La situation explosive conduit le général Ne Win à se démettre de ses fonctions, et nomme le général Saw Maung à la tête du State Law and Order Restoration Council (SLORC, conseil d’état pour le rétablissement de la loi et de l’ordre). Le SLORC a quasiment la même composition que le gouvernement antérieur, et Ne Win continue à diriger en sous-main. A la manière du général donc, le SLORC proclame que son but est de préparer des élections démocratiques pluri-partis. L’opposition commence à s’organiser, particulièrement autour d’un parti de coalition, la National League for Democracy (NLD, ligue nationale pour la démocratie), dont la co-fondatrice est Aung San Suu Kyi. Mais il faudra beaucoup de courage aux partis d’opposition pour mener une campagne, car de nombreuses restrictions font obstacles à leur participation. En juillet 1989, le SLORC, inquiet, met même Aung San Suu Kyi en résidence surveillée. En mai 1990, des élections parlementaires sont organisées comme prévu et ont lieu sans fraude, ce qui montre bien à quel point le SLORC était certain du succès de son parti, le National Unity Party (NUP, parti national pour l’unité). Mais à la surprise générale, la NLD obtient 392 des 485 sièges à pourvoir (81%), contre 29 sièges (9%) pour le NUP. Le SLORC reste vingt-quatre heures dans un silence abasourdi avant de refuser le résultat des urnes et d’interdire la réunion du Parlement.

Face à l’intensification de la répression, une douzaine d’organisations en exil, représentant le mouvement démocratique et les minorités ethniques, se regroupent en un National Council of Union of Burma (NCUB, conseil national de l’union de Birmanie). En 1991, le prix Nobel de la Paix est attribué à Aung San Suu Kyi, portant à l’attention de la communauté internationale la situation de la Birmanie. L’année suivante, le SLORC convoque une Convention nationale, dont la tâche est d’élaborer une nouvelle constitution, la dernière datant de 1974. Des représentants de la NLD et de minorités ethniques sont invités, mais l’amorce du dialogue est rompue dès qu’ils comprennent que les généraux attendent d’eux qu’ils avalisent un texte légalisant le contrôle absolu de l’armée sur le pays. Par ailleurs, à partir de 1994, le SLORC systématise la politique de cessez-le feu avec les minorités ethniques en rébellion qu’il avait inauguré en 1989 avec le parti communiste birman.

En outre, en 1987, la faillite est telle que la Birmanie est déclarée Pays le Moins Avancé (PMA), ce qui fait réagir la junte, qui proclame en 1988 l’entrée dans le système capitaliste, mais c’est un capitalisme d’état qui s’instaure alors au profit des chefs militaires, qui contrôlent tous les secteurs rentables. Les conséquences pour la population sont catastrophiques : la récession économique liée à la crise financière asiatique et à des choix économiques internes discutables conduisent le pays au bord de l’asphyxie économique. Les faillites s'accumulent et les prix à la consommation indiquent une hausse persistante. En 1999, la Banque mondiale publie un rapport accablant, qui voit la Birmanie à l’avant-dernière place d’une liste de deux cents pays, juste avant le Sierra Léone. Depuis les années 1990, différents pays ont de plus sanctionné le pays économiquement, afin d’obliger le régime à améliorer sa politique. Les Etats-Unis, l’Union européenne et la Japon ont suivis, ainsi que l’Organisation des Nations Unies qui a limité les aides internationales à des interventions humanitaires. Aung San Suu Kyi a même appelé au boycott économique de son pays. Mais les effets de ces mesures sur la situation politique sont cependant restées limitées en raison d’intérêts divers, dont les généraux ont souvent su jouer.

Face à une mise au ban sur le plan international et une situation économique délabrée, les généraux se sont vus obligés à partir du milieu des années 1990, de montrer des signes d’allégement. Pour commencer, le régime proclame en 1996 la fin du SLORC et son remplacement par le State Peace and Development Council (SPDC, conseil de l’état pour la paix et le développement), mais ce changement de nom ne révèle en rien une quelconque évolution politique, les mêmes généraux tenant toujours les rênes du pouvoir. Des libérations épisodiques de quelques prisonniers politiques, la campagne Visit Myanmar Year 1996 (année du tourisme en Birmanie), l’entrée en 1997 dans l’Association of South East Asian Nations (ASEAN) s’ensuivent. Mais tous ces signes n’ont pas été suivi d’une réelle volonté politique de changement, et les mesures coercitives ne se sont pas pour autant affaiblies, les généraux mettant toujours un point d’honneur à conserver le contrôle du pouvoir. L’année 2003 reflète cette politique empreinte de contradictions : l’arrestation d’Aung San Suu Kyi fin mai 2003 (relâchée en mai 2002) fut suivie de la nomination du général Khin Nyunt au poste de Premier Ministre. Ce dernier présenta une feuille de route qui prévoit sept étapes pour une transition progressive vers la démocratie. La première de ces étapes, mise en œuvre le 17 mai 2004, fut la réunion de la Convention nationale chargée de rédiger une nouvelle constitution ajournée en 1996. Après de multiples ajournements, la convention a finalement été déclarée close le 3 septembre 2007, mais n’entérine que les principes dictés par la junte aux délégués, assurant aux généraux la conservation de leur pouvoir au plus haut niveau.
Le pouvoir, concentré dans les mains de trois généraux pendant 15 ans, se partage aujourd’hui entre le général Than Shwe, président du SPDC et ministre de la défense, et le général Maung Aye, vice-président du SPDC et commandant en chef des armées. Ces derniers en perpétuelle lutte interne pour la main mise sur la politique et l’économie, ont limogé le général Khin Nyunt en octobre 2004, Premier Ministre et puissant chef des services de renseignements. Cette dictature militaire s’appuie sur l’armée disséminée à travers le pays. Le nombre de soldats de l’armée birmane a fortement augmenté ces quinze dernières années, passant de 250 000 à 400 000 soldats. Le budget consacré au développement des forces militaires, équivalent à 50% du PNB, traduit la volonté du pouvoir central de militariser le pays. Le principal financement de cette armée provient des revenus de divers trafics, dont celui de l’opium. L’armement est fourni abondamment par la Chine.

Le 17 novembre 2005, la junte déplace la capitale Rangoun à 300 km au nord. C’est au milieu de nulle part que les généraux construisent une nouvelle capitale isolée qu’ils nomment Nay Pyi Taw signifiant le « siège des rois ». Un projet aux allures de renaissance monarchique qui reflète la volonté de la junte d’asseoir son pouvoir, en s’isolant et se protégeant de toute opposition qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur.

En août 2007, la décision des autorités d’augmenter fortement les prix du gaz et des carburants a engendré une inflation incontrôlable. Des opposants au pouvoir ont alors commencé à manifester sporadiquement à Rangoun mi-août, mais ils se sont vite fait arrêtés. C’est suite à l’engagement des moines bouddhistes dans le mouvement de protestation que la situation a pris une tournure massive (jusqu'à 100 000 manifestants à Rangoun) et politique, les revendications économiques se muant en une volonté de changement politique. Les moines ont décidé de protester après que deux de leurs confrères aient été agressé début septembre dans une ville du centre du pays. Ils ont été rejoints par la suite par de nombreux civils, défilant pacifiquement en très grand nombre dans les rues de Rangoun et de plusieurs villes à travers le pays. Après quelques jours de silence, les autorités n’ont pas hésité à réprimer violemment ces manifestations fin septembre 2007, arrêtant des milliers de personnes, coupant les liaisons téléphoniques et internet, imposant un couvre-feu, déployant 20 000 soldats à Rangoun, interdisant les regroupements de plus de 5 personnes. Le nombre de victimes restera inconnu, mais largement supérieur aux 13 morts annoncés officiellement par les autorités. Les Nations Unies ont mandaté l’envoyé spécial Ibrahim Gambari pour convaincre les généraux de libérer Aung San Suu Kyi et d'entamer des discussions pour l'ouverture démocratique du pays. Un officier de liaison avec l’opposition a ainsi été nommé, mais cette mesure est restée sans effet jusqu'à présent. Bien que le calme soit de retour, la tension est palpable, la présence militaire renforcée, et les monastères sont vidés en nombre de leurs résidents.

Les espoirs de la population, des exilés et de la communauté internationale, tant ravivés par des manifestations de septembre 2007, ont une fois de plus été déçus, et le pays s’enfonce à nouveau dans l’ombre et le silence. Aucune perspective n’est entrevue actuellement. Mais beaucoup de choses ont changé intérieurement, car les birmans n’oublient pas la répression à l’encontre des moines bouddhistes, personnes hautement respectées, ni la négation de leurs besoins pour survivre au quotidien. Reste à savoir si la colère et la frustration accumulées par les birmans ces derniers mois va pouvoir trouver un moyen de se muer à nouveau en une force de changement, ou si la peur l’emportera encore pour des années, au profit des généraux qui ont une fois de plus prouvé qu’ils conservent une main mise puissante sur le pays et qu’ils n’ont que faire de la pression internationale.

dimanche 18 novembre 2007

COMPTE-RENDU de la marche silencieuse de SOS Birmanie du 17 novembre 2007



La marche de soutien au peuple birman fut le premier événement organisé par SOS Birmanie et sera suivi régulièrement d’autres actions afin de ne pas laisser le silence l’emporter sur ce pays dirigé d’une main de fer par une dictature depuis 1962.

La marche avait pour but de faire écho au soulèvement des moines et de la population birmane en septembre dernier. Il s’agissait de soutenir leur courage et leur sacrifice, de dénoncer la brutale répression de la junte et de demander la libération de tous les birmans emprisonnés à la suite de ces manifestations.

En tant que groupe d’artistes, SOS Birmanie a souhaité élargir les frontières d’une marche classique en la théâtralisant, de sorte qu’elle devienne une performance réalisée avec les participants, à qui nous avons donné les indications qui suivent. Il a été proposé de se couvrir le corps du morceau de tissu blanc que nous vous avions demandé d’apporter, le blanc symbolisant le caractère pacifique des marches menées en Birmanie. Ensuite, cette marche s’est déroulée dans le silence, sans slogans, ceci pour refléter la réalité que les birmans vivent quotidiennement, à savoir l’absence de liberté d’expression. Nous nous sommes déplacés en file indienne, les uns derrière les autres, sur les trottoirs, de sorte à se mêler aux passants dans la rue afin de réveiller leur conscience citoyenne, politique et humaniste. Nous avions à disposition des tracts pour les passants expliquant notre action, comportant le contact de SOS Birmanie et soulignant les exactions de la junte militaire envers le peuple birman. Enfin, en quelques lieux, nous avons marché lentement en rond pendant quelques minutes, avant de reprendre la marche normale, de sorte à marquer la paralysie dans laquelle le pays est plongé depuis 45 ans.

SOS Birmanie tient à remercier les personnes qui se sont jointes à nous pour la marche, ainsi que celles qui soutiennent notre première initiative, même si elles n'ont pas pu se déplacer cette fois-ci en raison des difficultés de transports.

Nous espérons vous voir lors de notre prochaine action pour la Birmanie qui se tiendra en décembre prochain.

samedi 17 novembre 2007

Première action de SOS Birmanie!

SOS Birmanie & Buddha Channel

Le 17 novembre 2007, 2 marches sont prévues en soutien à la Birmanie, l'une organisée par SOS Birmanie, et l'autre par Buddha Channel.

Voici ce que Buddha Channel publiait sur son site internet le 15 novembre:
"SOS Birmanie ni notre comité n’étions au courant de nos démarches mutuelles pour ce même jour. En prenant connaissance de cela, une de nos membres a pris contact avec eux. Cette découverte tardive de deux opérations au même moment ne pouvaient permettre la fusion." (http://www.buddhachannel.tv/portail/%20spip.php?article1283)

Après que des membres de SOS Birmanie et Buddha Channel se soient rencontrés la veille du 17/11/2007, Buddha Channel rédigea un nouveau communiqué aggressif à notre encontre, notamment en arguant que nous n'existons pas, et surtout en mentant quant il est écrit que notre action n'est pas politique! Ci-dessous, la publication de Buddha Channel:

"ATTENTION au sujet de la "marche silencieuse" organisée par SOS Birmanie Buddhachannel a fait une réunion ce soir pour voir s’il était possible de faire un communiqué commun.
En fait, il semble que SOS Birmanie n’existe pas. Il s’agit de 3 jeunes gens fort sympathiques qui veulent proposer de l’art théatral de rue sur le thème de la Birmanie en partant de la Tour Eiffel jusqu’au l’ambassade de Birmanie et l’ambassade de Chine.
Il ne s’agit pas d ’une marche de revendication à caractère politique comme certains pourraient l’imaginer. Par contre ce peut être une manière originale de traverser Paris..."
(
http://www.buddhachannel.tv/portail/)

Nous avons demandé à Buddha Channel de retirer ce dernier écrit de son site.
Pour vous faire votre propre idée, venez à la marche d'aujourd'hui pour connaître la réalité de notre revendication, qui prendra la forme d'une performance artistique théâtralisée à caractère politique: vous êtes acteurs politiques, vous pouvez participer, faisons-le ensemble!

Plus d'explications après la performance d'aujourd'hui.

Action & Attention

I just happened to surf on the net this morning and accidentally, I found the text on BuddhaChannel about SOSBurma written by the founder of BuddhaChannel.
I was so surprised and shocked by what's written, and I still am. He said, on his blog, SOSBurma doesn't exist. Infact we had a meeting with him last night at his place discussing what we were planning to do on the same day but at the different time. But now it seems to me that he doesn't want any other group or individual to work on Burma issue on 17th November by saying such things on his website. (I simply just don't understand why he wrote such things because what he wrote is not true and it doesn't help anybody.)
In fact, SOSBurma is a group of artists/activists who would like to draw attention in international community for Burma. We are young and nice, as he has mentioned on his website of BuddhaChannel but not stupid. We know exactly what we are doing. And we are more than 3 which is the number he mentioned and we all have spent relatively long time in Burma (If you don't trust us, ask us any question and you will see our knowledge on Burma is not based on Wikipedia but on personal experiences ! )
After all, who is he to say whether we exist or not ? This is none of his business.
Last night, during and after the meeting, I was thinking that it is now really great that more and more people are working on Burma issue in Paris but perhaps I was totally mistaken. And also, during our meeting last night, the leader of BuddhaChannel mentioned that they didn't have any further intention to work on Burma issue in the near future. Still I was happy to have met with him because I thought he was really doing something for Burma with good intention.
Now I am sad for what I have just read on the website of BuddhaChannel. Had he really been a open-minded person, he would not have done such a childish act, I guess !
The only thing that I would like to mention on behalf of SOSBurma is that we exist but not in the institutional or organizational form like BuddhaChannel. And we will keep up with our belief that "if we really want to do something, how small or how big you are, you can make it happen as long as you have the strong will".
We welcome everyone open-minded or narrow-minded who wishes to work on Burma issue. (It is important to note that we are working on BURMA issue to help Burmese people but not to advertise our organization and find funding or whatsoever. We don't need funding but we need action and attention more importantly)
If you are interested in taking real action in the streets, among people and talk to them face to face about what has been going in Burma for decades, you, whoever you may be, are always welcome.

lundi 12 novembre 2007

dimanche 11 novembre 2007


LIENS INTERNET UTILES

http://www.rfa.org/

http://www.dvb.no/

http://www.voa.com/

http://www.mizzima.com/

http://www.irrawaddy.org/

MARCHE SILENCIEUSE #1

S O S BIRMANIE
Marchons silencieusement
pour la libération de tous les birmans !

Si personne de fait rien contre l’injustice,
nous devons nous mobiliser !

Marcher est aussi bon pour votre santé!!

RENDEZ-VOUS
LE 17 NOVEMBRE
A 15H SOUS LA TOUR EIFFEL
Apportez un morceau de tissu blanc (drap) qui servira à vous couvrir le corps pour souligner le caractère pacifique des marches que les moines et la population birmane ont menées en septembre dernier.

vendredi 9 novembre 2007

ACTUALITE

SOS Birmanie organise une marche silencieuse le 17 novembre 2007 à 15h. Elle a pour but de faire écho aux récentes marches de révolte de la population birmane de septembre 2007 et de dénoncer la brutale répression de la junte militaire qui a suivi. Il s’agit de se mobiliser pour montrer que nous n’oublions pas leur courage, leur sacrifice et que nous souhaitons la libération de tous les birmans arrêtés lors de ces événements.

La marche débutera à 15h sous la Tour Eiffel et suivra un trajet symbolique : le ministère des affaires étrangères français, l’ambassade de Birmanie et l’ambassade de Chine, principal soutien de la junte militaire au pouvoir et qui aurait les moyens de faire pression sur les généraux.

Pour donner une dimension à la fois visuelle et symbolique à cette mobilisation, nous souhaitons
que les participants viennent avec un morceau de tissu blanc (type drap) qui servira à se couvrir le corps, mettant ainsi en lumière le caractère pacifique des marches que les moines et la population birmane ont menées.

mercredi 7 novembre 2007

PRESENTATION DE SOS BIRMANIE


SOS Birmanie / SOS Burma est une association à but non lucratif nouvellement créée par des artistes / activistes de diverses nationalités, sensibles à la cause de la population de la Birmanie depuis des années, et motivées par la volonté de partager leurs compétences, expériences, et connaissances du pays.

SOS Birmanie a pour but de sensibiliser, informer et dénoncer la situation politique, économique et sociale de la Birmanie, afin que la souffrance de ce peuple soit relayée et non ignorée. Ce soutien ne se réduit pas uniquement à l’opposition démocratique, mais s’étend à tous ceux qui souffrent de la dictature militaire brutale qui règne dans le pays depuis 1962. En effet, diverses catégories de personnes (minorités ethniques, religieuses, opposants politiques, étudiants, intellectuels, artistes, etc.) sont affectées par ce gouvernement qui bafouent les droits les plus élémentaires.

Dans cette perspective, l’association met en œuvre aussi souvent que possible des événements artistiques, tels que des actions de mobilisation / sensibilisation sous la forme de performances ou théâtre politique dans la rue, ou encore des expositions présentant diverses formes d’art : photos, vidéos, installations, performances, théâtre. SOS Birmanie est en effet convaincue qu’il est possible de réveiller la conscience citoyenne et humaniste des gens par l’expression artistique. Les projets développés visent ainsi à représenter, dans sa diversité, la réalité d’une population oppressée, afin de comprendre ce qu’elle endure et éprouve quotidiennement.

L’association est ainsi ouverte à toute collaboration avec des personnes souhaitant s’engager de manière bénévole auprès de notre équipe pour soutenir nos actions. Les artistes de toutes disciplines (photographes, vidéastes, peintres, poètes, performeurs, etc.) sont également les bienvenus.

Note : Le blog est en cours de réalisation. Toutes les informations que nous souhaitons diffuser ne sont donc pas encore mises en ligne, en particulier celles relatives au pays. Nous vous prions de comprendre que nous faisons notre possible pour compléter ce blog le plus rapidement possible.